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À table avec Fabergé

À table avec Fabergé

Provenant d’une collection axée sur l’orfèvrerie et les objets de vitrine, ce porte- menu de table en argent, vermeil et émail guilloché bleu (4 x 9,5 cm, poids brut 76 g) est un travail réalisé par Anders Nevalainen (1858-1933) pour Carl Fabergé dans les années 1899-1908. Le joaillier d’origine finlandaise collaborait très fréquemment avec la succursale pétersbourgeoise de la maison la plus réputée de Russie. Cinq porte-menus circulaires de même style étaient joints à cet objet. Ensemble, ils retenaient 3 175 € le jeudi 26 septembre à Saint-Cloud sous le marteau de Le Floc’h (Mme Nikolovea-Tendil). (Dans la Gazette 35 du 3 octobre 2024)
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LES MÉTAMORPHOSES VUES PAR LES GOBELINS

LES MÉTAMORPHOSES VUES PAR LES GOBELINS

Cette tapisserie de Renaud et Armide pourrait être l’unique exemplaire tissé pour Louis XV. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la tenture des «Métamorphoses» a été tissée de nombreuses fois par la manufacture des Gobelins, pour satisfaire des commandes royales, de membres de la cour, et d’autres clients fortunés. Grâce aux archives répertoriant et référençant précisément les tissages officiels, il est permis de penser que cette tapisserie de Renaud et Armide pourrait être l’une des sept pièces du seul exemplaire de cette tenture réalisée pour le roi au
XVIIIe siècle. Les documents nous apprennent qu’elle a été fabriquée dans l’atelier de Jean Souet, entre 1717 et 1720. Si ce panneau a perdu ses bordures, il est possible d’extrapoler sa taille initiale en lui ajoutant la largeur connue des cartons de bordure utilisés pour la tenture royale. À quelques centimètres près, les dimensions de notre tapisserie coïncident dès lors avec celles du panneau exécuté pour Louis XV. Autre indice, les archives stipulent qu’elle a été fabriquée sur un métier de basse lice, ce qui a pour conséquence d’inverser le motif du carton ainsi reproduit. Effectivement, le sujet de la pièce mise aux enchères se présente en miroir par rapport au tableau de Louis de Boullogne, daté de 1704, qui a vraisemblablement servi de modèle au carton, cité en 1705. Le tissage étant plus long que la toile d’origine, il a été nécessaire d’adapter le sujet : d’un côté en lui ajoutant un groupe d’arbres avec deux paons, de l’autre en complétant la représentation de la fontaine. En 1760, Madame de Pompadour a fait l’acquisition de la tenture, vraisemblablement pour son château de Ménars. À la mort de la favorite, la demeure est revenue à son frère, le marquis de Marigny. Seules quatre tapisseries s’y trouvaient encore, au décès de ce dernier. La Révolution a fini de disperser l’héritage royal.
DIMANCHE 13 OCTOBRE, SAINT-CLOUD. LE FLOC’H OVV.  (Dans la Gazette 35 du 3 octobre 2024)
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JEAN ROYÈRE, LE SENS DES FORMES

JEAN ROYÈRE, LE SENS DES FORMES

Le travail du décorateur sera illustré par plusieurs meubles, dont ce lampadaire Liane imaginé en 1959. Conservant encore sa facture de 1961, ce luminaire a été fabriqué par Jean Royère deux ans après la présentation de son modèle au Salon des artistes décorateurs. Vingt ans plus tôt, en 1939, se dessinait déjà l’une des lignes directrices de son travail : une inspiration naturaliste propice à la stylisation. Lampadaire Champignon ou Mille-pattes, chaise Trèfle, fauteuils Éléphanteau ou Œuf, table basse Flaque, ou encore canapé Boule rapidement surnommé «Banane», mais plus connu sous le nom d’«Ours polaire»... Pour chacune de ses créations, Royère prend des libertés avec les formes, qu’il aime libres et sinueuses à l’image de ce lampadaire Liane prenant possession de l’espace. Il représente une déclinaison de ses plantes grimpantes imaginées dans la première moitié des années 1950 à partir d’un matériau moderne, les tubes métalliques, courbés pour façonner des luminaires empreints de fantaisie, et dont on oublierait presque la fonction. Choisi dès l’origine pour le modèle présenté, un bleu vif renforce l’originalité de cette pièce sculpturale. Affranchi des conventions, le style unique de Royère lui a valu de prestigieuses commandes, privées et publiques, et un succès international. Également acquises en 1961, une suite de trois tables gigognes en fer doré patiné, à plateaux en verre blanc transparent, garnis de bordures à fond de miroir, semblent bien plus classiques (30 000/40 000 €), au même titre qu’un meuble à hauteur d’appui plaqué de sycomore (15 000/20 000 €). Ce dernier recèle cependant une surprise : un tiroir coulissant forme un petit secrétaire, et une porte pivotante révèle un bar. Formant des demi-soleils autour de ses serrures, une ornementation de clous dorés donne sa personnalité à ce meuble aux lignes sobres. Tout est dans le détail ! 

DIMANCHE 13 OCTOBRE, SAINT-CLOUD. LE FLOC’H OVV.
CABINET MAURY. 

Jean Royère (1902-1981), lampadaire « liane » à six bras de lumière, en métal laqué bleu d’origine, cache-ampoule d’origine de forme cylindrique, vers 1959, h. 181 cm.
Estimation : 100 000/120 000 € (Dans la Gazette 35 du 3 octobre 2024)
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Pierre-Joseph Redouté ouvre cette vente avec des dessins de fleurs

Pierre-Joseph Redouté ouvre cette vente avec des dessins de fleurs

Pierre-Joseph Redouté ouvre cette vente avec des dessins de fleurs préparatoires à ses gravures (1 000/1 500 €). L’au- tomne s’annonce près de la Porte Saint-Denis, sous le pinceau d’Édouard Cortès peignant les grands boulevards (8 000/12 000 €). Charles Spindler a utilisé la marqueterie de bois pour représenter La Tour des Sorcières et le village de Châtenois en Alsace, en 1950 (800/1 200 €). Embarque- ment pour le Vietnam avec les œuvres sur soie de Lê Thi Luu et Trung Thu Mai (entre 30 000 et 60 000 €). Les siècles défileront côté ameublement, du panneau de la tenture des Métamorphoses représentant Renaud et Armide, tissé vers 1704-1730 par la manufacture des Gobe- lins, d’après un tableau de Louis de Boulogne présenté au Salon de 1704 (30 000/50 000 €), jusqu’aux trois lots dus à Jean Royère, emmenés par un lampadaire « liane » (100 000/120 000 €). (Dans la Gazette 35 du 3 octobre 2024)
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Le fonds d’atelier de Béla Birkàs aux enchères à Saint-Cloud

Le fonds d’atelier de Béla Birkàs aux enchères à Saint-Cloud

Le fonds d’atelier du peintre hongrois Béla Birkàs sera dispersé aux enchères par la maison Le Floc’h le 26 septembre à Saint-Cloud. L’occasion de découvrir l’évolution artistique de ce peintre dont l’œuvre, à mi-chemin entre la figuration et l’abstraction, a traversé les frontières, de la Hongrie aux Etats-Unis en passant par la France.
 
« Nous sommes fiers de rendre hommage à Béla Birkàs. C’est une chance inédite pour les collectionneurs et amateurs d’art d’acquérir des œuvres marquantes de sa carrière », se réjouissent les commissaires-priseurs de la maison Le Floc’h qui, sollicités par la veuve de l’artiste, s’apprêtent à dévoiler aux enchères près d’une centaine d’œuvres inédites issues de son fonds d’atelier. « La vente sera l’occasion de mettre en lumière l’évolution artistique de ce peintre hongrois qui a su marier figuration et abstraction. » © Diane Zorzi, le magazine des enchères, Interenchères. 
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ATELIER D'ARTISTE BELA BIRKAS

ATELIER D'ARTISTE BELA BIRKAS

L’atelier de Béla Birkas sera dispersé en 69 lots à partir de 9 h 30. Né en Hongrie, l’artiste a suivi les cours de l ’École des beaux-arts de Budapest, et s’est installé aux États-Unis en 1956. Figuratives jusqu’à la fin de la décennie, ses œuvres deviennent abstraites après son installation à Paris, en 1962, comme en témoigne sa Grande Bataille expres- sionniste (1 000/2 000 €). Ses formes deviennent ensuite plus géométriques et entament une danse irréelle sur la toile aux couleurs vives, à l’image de ses Flying Omnies (800/1 000 €). Elles évolueront pour raconter leur histoire, comme dans le tableau Guernica du Vietnam, peint en 1972-1973 (2 000/3 000 €). (Dans la Gazette 33 du 19 septembre 2024)
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NOUS RECRUTONS

NOUS RECRUTONS

Catalogueur.se

Description du poste : préparation d'une vente mensuelle (les jeudis de Saint-Cloud) et d'une à deux ventes cataloguées par semestre. 

Description du profil recherché : Une grande rigueur organisationnelle, un sens de la diplomatie et un goût certain pour l'histoire de l'art et les objets sont nécessaires pour mener à bien vos missions. Vous appréciez travailler sous pression, trouver des solutions et fonctionner en autonomie.

CV et lettre de motivation à envoyer à il@lefloch-drouot.fr 
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Rayons de métal

Rayons de métal

Jeudi 19 septembre chez Le Floc’h à Saint-Cloud, ce panneau lumineux en tôle laquée blanc métal, accompagné d’un éclairage à Led, (h. 120, l. 90 cm) faisait son effet à 2 032 €. Présenté comme étant dans le goût de Charles Kalpakian (né en 1982), il correspond en tout point au travail de ce designer né à Beyrouth – qui a créé son propre atelier en 2011 –, mêlant influences orientales et européennes. On peut voir dans ce panneau un motif inspiré des traditions et éclairé par la technologie moderne.(Dans la Gazette 34 du 26 septembre 2024)
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Une collection de petite horlogerie

Une collection de petite horlogerie

Une collection de petite horlogerie ouvre l’après-midi. Les collectionneurs seront à l’heure pour enchérir sur une clas- sique montre de gousset en or jaune, au revers guilloché de rinceaux, signée par Perrel-Beauchamps à Angoulême, au XIXe siècle (400/600 €), ou une originale montre bouton- nière art déco en or jaune par Movado, dont le cadran carré est entouré d’un guillochage en pointes de diamants émaillé bleu (500/700 €). Objets de vitrine et d’orfèvrerie seront également de la partie. Un porte-menu en argent, vermeil et émail guilloché bleu, poinçonné par Carl Fabergé et Anders Nevalainen, sera vendu avec cinq autres modèles, circulaires cette fois et centrés d’un décor fleuri (2 500/ 3 500 €). Fabriqué en Russie vers 1908-1917, un étonnant sac portefeuille en argent présente une frise d’éléphants et éléphanteaux, ciselée sur sa façade rectangulaire (400/ 600 €).(Dans la Gazette 33 du 19 septembre 2024) 
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Lumière sur les notaires

Lumière sur les notaires

Lumière sur les notaires, notamment avec une collection de jetons de différentes régions, comme un modèle de 1748 en argent, mentionnant les conseillers du roi et notaires d’Auxerre sur une face, et montrant Louis XV sur l’autre (dans un lot de dix, entre 200 et 300 €). Environ 1 300 € seront requis pour quatre pièces suisses de 20 francs or «Croix Suisse», type «Vreneli», de 1947. Assis sur un piano Bonnel, tous les instruments de musique dans les bras, Pierrot vantera la maison centenaire Bossard-Bonnel sur une affiche de 1925, d’après Betto Lotti (200/300 €). Les collectionneurs de Lalique retiendront un vase boule créé en 1920 et orné de plumes (400/600 €). Le Retour des sardiniers au soleil couchant sera évoqué au pastel par Mathurin Janssaud (400/600 €). Une commode Régence en noyer changera d’intérieur auour de 1 000 €. (Dans la Gazette 27 du 4 juillet 2024)
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Un parfum pour le Sphinx

Un parfum pour le Sphinx

Fidèle jusqu’au bout, le bichon de Christian Dior s’était retrouvé moulé dans un verre incolore et nommé « J’appartiens à Miss Dior ». Le flacon, faisant le beau page 66 de la Gazette n° 23, recevait 8 382 €, lundi 10 juin à Saint-Cloud, lors des « Estivales du parfum » tenues par Le Floc’h (M. Martin-Hattemberg). Il était cependant dépassé d’une courte tête – ou d’un nez – par un rare flacon relevant de l’égyptomanie, dessiné et réalisé par Julien Viard pour Sphinx d’or, senteur créée en 1920 par la maison Ramsès. D’un beau bleu Osiris, ce contenant (7,5 x 10,5 x 5,5 cm), figurant un sarcophage surmonté d’un sphinx protégeant son bouchon, exhalait 9 525 €. (Dans la Gazette 25 du 20 juin 2024)
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Le tabac d’hier

Le tabac d’hier

Dimanche 9 juin à Saint-Cloud, Le Floc’h (cabinet Turquin) présentait une petite toile de David II Teniers , dit le Jeune (1610-1690), titrée Tabagie (30 x 42 cm). Ce type de sujet appartient aux petites scènes du quotidien que le peintre – particulièrement prolifique et doué – se plaisait à illustrer, dans la grande tradition flamande : parties de cartes, scènes de taverne, le tout dans une composition en clair-obscur, habillée de tons bruns. Celle-ci, tendrement ironique comme souvent, était emportée à 38 735 €. (Dans la Gazette 24 du 13 juin 2024)
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Dior a du chien !

Dior a du chien !

Christian Dior aimait tellement son bichon maltais qu’il est devenu la mascotte de sa maison de couture. En 1952, Bobby devient ainsi l’égérie de son parfum emblématique, Miss Dior. Ce flacon en verre massif dépoli et satiné, rehaussé d’émail noir pour les yeux, le museau et les griffes, le montre faisant le beau sur un coussin émaillé jaune et blanc (h. 18 cm).
« J’appartiens à Miss Dior », semble dire le chien. Scellé avec son parfum d’origine, appartenant à une édition limitée dont il porte le numéro 233, ce flacon présente une vignette comportant le fac-similé de la signature du couturier, « Tian Dior ». Entre 7 000 et 7 200 € seront requis pour l’adopter, le lundi 10, en salle 16, à Drouot chez Le Floc’h OVV (M. Martin-Hattemberg).(Dans la Gazette 23 du 6 juin 2024)
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Un sujet prisé

Un sujet prisé

Proposée entre 10 000 et 15 000 € à Saint-Cloud, le dimanche 9 (Le Floc’h OVV. Cabinet Turquin), cette scène de Tabagie (30 x 42 cm) signée par David II Teniers (1610-1690) illustre un sujet traité à maintes reprises par le peintre anversois, et dont plusieurs musées conservent des déclinaisons. Célèbre pour ses petits formats, il décrit la vie populaire de son temps là où elle est la plus pittoresque : dans les tavernes. Attablés autour d’un tonneau, sous le portrait dessiné d’un homme aux traits caricaturaux, cruche en main pour se servir de la bière, ses personnages fument leur pipe, sous le regard réprobateur d’une femme passant la tête par la fenêtre ouverte. Avec Teniers, le sourire n’est jamais loin ! (Dans la Gazette 22 du 30 mai 2024)
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À l’encre noire

À l’encre noire

Datant du début du XIXe siècle, cet encrier rectangulaire à pans concaves (7 x 23 x 9 cm) est en bronze ciselé. Il comprend deux godets et quatre trous pour recevoir les plumes.
Ce travail, sans doute français, écrivait une nouvelle page de son histoire en étant enlevé à 3 175 €, chez Le Floc’h le jeudi 23 mai, dans le cadre des réguliers « Jeudis de Saint-Cloud ». Lors du même après-midi dédié aux objets d’art et de la table, une importante ménagère en argent (poids total 8,246 kg) de la maison Tétard était déposée à 6 096 €. (Dans la Gazette 22 du 30 mai 2024)
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Journées Marteau !

Journées Marteau !

Journées Marteau !
Expertises et estimations sans rendez-vous :
- à Saint-Cloud - 3 boulevard de la république : mardi 28 mai, jeudi 30 mai, vendredi 31 mai de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h
- à Paris - 30 avenue Théophile Gautier : mardi 28 mai de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h
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Pur esprit dada

Pur esprit dada

Une machine mécanomorphique
de Francis Picabia se mettait en marche. Légèrement insolée mais bardée d’étiquettes d’exposi- tions en France et en Espagne, cette feuille de Francis Picabia retenait 33 020 €. L’artiste l’a exécutée vers 1916- 1917, soit en pleine Première Guerre mondiale. À cette époque, en compagnie de son épouse Gabrielle Buffet, musicienne d’avant-garde, il voyage et séjourne à New York. La mécanisation du monde lui inspire alors un cer- tain nombre de «portraits-objets». Dans un article du New York Tribune d’octobre 1915, il dit : « La machine est devenue plus qu’un simple instrument de la vie humaine. Elle est réellement une part de la vie humaine. Je me suis approprié la mécanique du monde moderne et je l’ai inté- grée dans mon atelier ». L’utilisation du vocabulaire sym- bolique des machines le mène à une période dite « méca- nomorphique », dans laquelle les choses sont soustraites de leur contexte habituel pour devenir des objets purs, souvent érotisés. C’est à ce registre que se rattache cette œuvre «fabriquée» alors qu’il est prêt à rallier véritable- ment le mouvement dada, dont l’esprit l’habite depuis 1913. C’est d’ailleurs lui qui va aider à l’installer à Paris.

Francis Picabia (1879-1953), Machine, vers 1916-1917, encre et aquarelle sur papier, 27,5 x 39 cm (à vue). Adjugé : 33 020 €

DIMANCHE 28 AVRIL, SAINT-CLOUD. LE FLOC’H OVV. CABINET PERAZZONE-BRUN.

(Dans la Gazette 19 du 9 mai 2024)
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Ulysses géant !

Ulysses géant !

Le bleu de leur couverture brochée était tellement difficile à obtenir que seuls deux exemplaires de l’édition originale du monument de la littérature qu’est Ulysses furent publiés le 2 février 1922, jour de l’anniversaire de son auteur, James Joyce (1882-1941). Les autres s’échelonnèrent au cours des mois suivants, notamment les 150 imprimés sur vergé d’Arches, d’une taille supérieure aux autres papiers (26,2 x 20,1 cm contre 23,7 x 18,5 cm). C’est à ce tirage qu’appartient l’ouvrage présenté chez Le Floc’h à Saint-Cloud (M. Asvisio), le jeudi 18 avril. Ayant conservé son premier plat de couverture, cette édition était portée à 16 510 €. (Dans la Gazette 17 du 24 avril 2024)
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Les Martel prennent leur envol

Les Martel prennent leur envol

Frères jumeaux, Jean et Joël Martel (1896-1966) ont laissé des sculptures, des fontaines et des monuments d’inspiration art déco ou cubiste, et ont placé leurs œuvres dans les aménagements intérieurs des demeures qui leur ont été confiées. Édition SAS Paris – maison spécialisée dans la sculpture en bois exotique en taille directe, ce Moineau, daté 1930 (h. 11,5 cm), pourrait être imaginé posé sur l’un de leurs arbres en ciment armé, présentés à l’Exposition internationale de 1925. Il prendra son envol à 3 000/5 000 € dimanche 28 avril, à Saint-Cloud, dans la vente de la maison Le Floc’h. (Dans la Gazette 16 du 18 avril 2024)
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BESTIAIRE CHINOIS

BESTIAIRE CHINOIS

Naturalistes ou fantastiques, les animaux chinois jouent la carte du charme sur des vases de porcelaine. L’Asie ouvrira les enchères dès le matin du jeudi 18 avril, avec un thème fréquemment sculpté dans le jade et représenté sur les tabatières, mais bien plus rare sur les vases de l’époque Kangxi : des loirs grimpant à l’assaut des vignes pour goûter à leurs fruits. Couvrant entièrement la panse de la potiche reproduite, rehaussée d’émaux à cinq couleurs («wucai»), ce décor n’est pas seulement séduisant, mais également symbolique. La longévité et l’abondante descendance illustrées par le petit animal sont renforcées par l’évocation de la fertilité masculine, associée aux grappes de raisins et à leurs multiples graines. D’autres animaux sont en vedette sur un vase balustre du début du XVIIIe siècle : un lion et son petit – l’un au pelage frisé, l’autre lisse –, un qilin et un daim. Ils sont respectivement associés à la puissance masculine et à la force de l’empereur, à l’immortalité et à la prospérité. D’un pinceau virtuose, un artiste a peint leurs silhouettes élégantes en détaillant chacun de leurs poils, tandis qu’un autre fait la preuve de l’excellence atteinte pour la cuisson du rouge de cuivre. Apparu sous le règne du premier souverain Ming, le procédé n’a été maîtrisé qu’au XVIIIe siècle. Appliqué sur le biscuit ayant connu une première cuisson, recevant ensuite la couverte, le décor de cuivre, fixé par une seconde cuisson de la pièce, doit recevoir une chaleur homogène pour conserver un rouge lumineux et ne pas virer au brun. Le défi a été relevé sur ce bel objet (h. 27 cm, 5 000/6 000 €). (Dans la Gazette 15 du 11 avril 2024)

Chine, époque Kangxi (1662-1722). Potiche en porcelaine décorée de loirs parmi les vignes, en bleu sous couverte et émaux polychromes dits «wucai», l’épaulement orné d’une frise de glace brisée, col et talon montés en bronze doré postérieurement, h. 37 cm. Estimation : 12 000/15 000 € 

JEUDI 18 AVRIL, SAINT-CLOUD. LE FLOC’H OVV. CABINET PORTIER & ASSOCIÉS.
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L’Inde de Dominique Lapierre

L’Inde de Dominique Lapierre

Grand reporter et auteur de bestsellers, Dominique Lapierre s’est pris de passion pour l’Inde au point d’apprendre le bengali et d’y mener des actions philanthropiques qui lui ont valu de recevoir la médaille Padma Bhushan. L’auteur de La Cité de la joie a naturellement été séduit par cette déesse Durga surnommée Mahishasuramardini («tueuse de démon buffle»). Si puissant qu’il avait vaincu les dieux, Mahisha, le seigneur des démons, plie devant l’énergie féminine de la mère de l’Univers, qui le transperce ici de son trident. Sculptée dans le grès rose entre le VIe et le Xe siècle (51 x 32 cm), elle sera honorée entre 2 000 et 3 000 € à Saint-Cloud, le jeudi 11 avril (Le Floc’h OVV). (Dans la Gazette 14 du 4 avril 2024)
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De la côte de Nuits

De la côte de Nuits

Le vin peut être considéré comme un art de la table, surtout lorsqu’il s’agit de grands crus de la côte de Nuits ! Dimanche 24 mars, à Saint-Cloud, Le Floc’h (M. de Clouet) remontait de la cave deux ensembles de chambertin Clos de Bèze de 1979 et d’Armand Rousseau. Celui constitué de six bouteilles s’en est alléà13335€,celuidecinq,à10414€. Une partie du célèbre service «Harcourt» en cristal de Baccarat (complet pour six convives) convenait parfaitement à la dégustation : il était déposé à 2 794 €. (Dans la Gazette 13 du 28 mars 2024)
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Les photographes adopteront un Rolleiflex

Les photographes adopteront un Rolleiflex

Les photographes adopteront un Rolleiflex Planar 3,5 fabriqué vers 1960, par Franke & Heidecke, avec son flash et un filtre sépia (150/250 €), pour immortaliser un buste de jeune femme taillé dans le marbre blanc au tournant du XXe siècle, gravé Raphaël. Il est à rapprocher de la tête Wicar considérée comme la Joconde du Palais des beaux- arts de Lille (300/500 €). Parmi les jouets, figure un zouave mécanique en position de tireur debout, dû à Alexandre Théroude (600/800 €). Un gant épiscopal en fonte de fer du XIXe siècle, orné d’une croix latine, sera accompagné par sept sculptures de mains. Les amateurs d’art populaire remarqueront un verrou de fût en chêne – bloquant le portillon de façade des foudres –, sculpté d’un décor de dauphins affrontés dans l’Alsace du XVIIIe siècle (200/ 300 €).
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Hermès à Vendôme

Hermès à Vendôme

Non, Hermès ne faisait pas faux bond à son adresse mythique de la rue du Faubourg-Saint-Honoré pour s’installer place Vendôme ! En 1938, Robert Dumas (1898-1978), gendre du fondateur de la maison, fasciné par les ancres de marine, offre le dessin de bijoux constitués de chaînes d’ancre. Ce bracelet en or jaune (l. 22,8 cm, poids 66 g) datant des années 1970 en est une version aux maillons tressés. Appartenant à la collection «Vendôme», il s’inspire des premiers modèles et recevait 19 050 € dimanche 10 mars, à Saint-Cloud, sous le marteau de Le Floc’h. (Dans la gazette 11 du 14 mars 2024)
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Antoinette de Ribes, sculptrice animalière

Antoinette de Ribes, sculptrice animalière

Élève de Paul Landowski et d’Aristide Maillol, Antoinette de Ribes (1892-1973) a également été influencée par François Pompon pour les animaux, dont elle s’est fait une spécialité, fondus dans le bronze ou taillés dans le marbre. Formant vide-poches, cet écureuil art déco aux accents cubistes a quant à lui été fabriqué en métal argenté pour Christofle (10 x 10 cm). Il sera proposé entre 100 et 150 € à Saint-Cloud le dimanche 24, dans une vente consacrée aux arts de la table, débutant à 11 h (Le Floc’h OVV). Le rongeur appartient à la collection « Gallia », du nom d’un alliage métallique innovant permettant d’explorer de nouvelles formes, lancé l’année de l’Exposition universelle de 1900. La sculptrice l’a également décliné en plat à noix, conçu en 1931 pour la maison d’orfèvrerie. (Dans la gazette 11 du 14 mars 2024)
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André Maire à Tolède

André Maire à Tolède

Grâce au prix de la Casa Vélasquez, en 1930,
le peintre a séjourné deux ans en Espagne et trouvé de nouveaux motifs d’inspiration.
Le Centre Pompidou conserve une feuille montrant le même Pont de Tolède depuis un point de vue proche des eaux du Tage, dessiné en 1933 à la mine graphite et sépia, une technique à laquelle André Maire a été initié par Émile Bernard. Quatre ans plus tard, il livre ce tableau de belles dimensions, dont les cou- leurs reprennent les camaïeux de bruns et de gris de son précé- dent dessin. Il s’est fait une spécialité de ces tonalités douces, transposées de ses croquis à ses grandes œuvres sur papier, pein- tures et panneaux décoratifs exposés avec succès dès le début de sa carrière. On retrouve également ici les autres caractéristiques de son style : la clarté de la composition, dont la construction est renforcée par un trait stylisé, et un certain étirement des propor- tions sublimant le réel en lui conférant un aspect intemporel. On ne sera pas surpris que Maire ait été séduit par Tolède, ville de pierre perchée sur un promontoire granitique. Pour en prendre toute la mesure, il s’est posté à sa hauteur, sur la rive opposée dévoilant son enchevêtrement d’édifices serrés dans ses remparts, autour de rues étroites et sinueuses. Enjambant le fleuve du haut de ses 95 mètres, le pont de San Martín, remontant au Moyen Âge, approfondit la perspective qui mène au monastère de San Juan de Los Reyes, érigé par les rois catholiques au XVe siècle, et trônant au centre de la composition. (Dans la gazette 9 du 29 février 2024)
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Mauboussin et Lenfant

Mauboussin et Lenfant

Proposée entre 5 000 et 7 000 € à Saint-Cloud, le dimanche 10 mars (Le Floc’h OVV), cette parure moderniste en or jaune (poids total 69 g), composée d’un bracelet (18,5 x 0,9 cm) et d’une broche (4 x 3,7 cm), à maillons sculpturaux lisses ou texturés, est due au double talent d’une grande maison et d’un atelier de joaillerie émérite. On retrouve en effet nos bijoux sur une publicité Mauboussin de 1964 (valant alors 7 500 F), et ils portent en outre le poinçon de Georges Lenfant. Répertorié dès 1903, ce dernier a installé son atelier à deux pas de la place Vendôme, et son fils, Jacques, l’a rejoint en 1915. Ils se sont fait remarquer pour l’originalité de leurs lignes et leur travail minutieux de l’or, et ont collaboré avec les plus célèbres enseignes à partir des années 1950. (Dans la gazette 9 du 29 février 2024)
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Collection de Monsieur G.

Collection de Monsieur G.

Réunies par un collectionneur, plus de 300 céramiques et verreries feront varier les styles de 1900 à nos jours le dimanche 3 mars. Un grand vase cylindrique de Sèvres atti- rera l’attention par son décor art déco se détachant en doré sur un fond bleu (voir Gazette n° 8, page 52, 1 500/ 2 000 €), tandis qu’un ensemble fleuri de pièces de forme, fabriquées par Royal Copenhagen, ou encore des assiettes à sujets du XIXe siècle, suivront. Si les grandes signatures verrières seront au rendez-vous, des pièces anonymes atti- reront également l’attention, comme un élégant vase «diabolo», dont le verre clair se pare de jonquilles dorées (40/60 €). Des feuilles de chêne et des glands rehaussés d’or ont été gravés à l’acide sur la panse d’une paire de vases balustres (300/400 €). Une sculpture en verre jaune de Livio Seguso se libèrera des contraintes de la forme (150/200 €).
Le lundi 4 mars dispersera l’ameublement et les objets d’art de M. G., dont l’intérêt pour les matériaux se manifestera à travers des créations gainées de galuchat, des obélisques en pierres dures, ou encore les effets de feuilles d’or sur une suspension à trois disques de métal décroissant, par Castellani & Smith (300/400 €). On retrouvera son goût pour l’entre-deux-guerres dans les quatre panneaux de chêne sculptés et ajourés par Paul Bourde, figurant des personnages symbolisant les quatre éléments (300/400 €), un projet de vitrail au fusain attribué à Jacques Gruber (300/400 €), et une Vue de Tolède peinte par André Maire (3 500/4 000 €). La modernité du trait viendra aussi des dessins d’André Lhote et des abstractions signées Patrick Leroy. (Dans la gazette 9 du 29 février 2024)
 
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L’art déco version Sèvres

L’art déco version Sèvres

Comme en témoigne ce grand vase cylindrique proposé entre 1 500 et 2 500 € à Saint-Cloud, le dimanche 3 mars (Le Floc’h OVV), le renouveau de l’art déco a aussi touché la manufacture de Sèvres. Marqué de la lettre «E», correspondant à l’année 1932, l’objet présente un graphisme sobre et rythmé allant de pair avec sa forme épurée : des volutes retiennent des guirlandes de taille décroissante et se détachent en relief doré sur fond bleu (h. 51,5 cm). Alors directeur, Georges Lechevallier-Chevignard (1878-1945) encourage la collaboration avec les artistes, afin de diffuser le savoir-faire français au-delà de nos frontières. Jacques-Émile Ruhlmann, Henri Rapin ou encore Jean-Baptiste Gauvenet ont ainsi régulièrement travaillé avec les ateliers porcelainiers. (Dans la gazette 8 du 22 février 2024)
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Fenêtres ouvertes sur le succès d'Émile Claus

Fenêtres ouvertes sur le succès d'Émile Claus

Un record français était décroché par le peintre belge, lequel a ouvert la Flandre à la lumière. 

Tout était réuni pour que ces Grands arbres devant un béguinage en pays flamand, peints en 1900 par l’artiste belge Émile Claus, séduisent. C’est chose faite avec les 330 200 € obtenus, lui valant un record français (source : Artnet) et une quatrième place sur le podium de son auteur, plutôt rare sur le marché hexagonal. C’est finalement un juste retour des choses car c’est à Paris, où il séjourne à partir de 1889, que l’artiste s’imprègne de la peinture impressionniste – particulièrement celle de Claude Monet – et que grâce au critique d’art et écrivain belge Camille Lemonnier (1844-1913), il est introduit dans le cercle artistique de la capitale et se lie d’amitié avec Henri-Eugène Le Sidaner. Un changement total de style accompagne ces rencontres, le voyant délaisser les portraits réalistes, éclaircir sa palette et concentrer son travail sur les scènes de campagne. La lumière devient dès lors son obsession, traduite par une touche rapide et fractionnée. Lorsqu’il est dans sa région, le peintre vit dans une petite maison ayant une vue magnifique sur la rivière Lys. Le nom de ce havre de paix ? Zonneschijn, c’est à dire « Rayon de soleil »… Émile Claus deviendra le précurseur du mouvement qualifié aujourd’hui de luministe et Camille Lemonnier, décidément promoteur incontournable de son œuvre, écrira à son sujet : « Il avait créé une Flandre des peintres que la peinture ignorait encore ». La seconde partie de l’après-midi affichait une teneur plus classique avec notamment une armoire quadrangulaire en placage d’ébène, ornée de panneaux de laque de Coromandel à motif de scènes palatiales (174 x 148 x 49 cm), de style Louis XVI et fabriquée au XIXe siècle. Un Paysage avec une église romaine (44,5 x 106 cm) d’Hubert Robert (1733-1808), présenté dans un cadre anglais du XIXe siècle, décrochait 19 685 €, le même résultat honorant quatre bas-reliefs en bronze (230 x 60 cm) fondus au début du XXe siècle et représentant les nymphes de la fontaine des Innocents à Paris, d’après Jean Goujon. (Dans la gazette du 8 février 2024, par Anne Doridou-Heim
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En voiture !

En voiture !

Jeudi 25 janvier à Saint-Cloud, chez Le Floc’h (M. Cazenave), les jouets miniatures anciens entraient en scène à toute allure. Produit par la maison allemande fondée par Siegfried Günthermann, un modèle de taxi coupé (l. 25 cm) de 1910, avec toit ouvrant et vitres coulissantes, roulait à 2 921 €. C’est ensuite un ensemble L. R. – les initiales données par Louis Roussy à la marque de trains- jouets qu’il a créée – pour le Rapid, d’écartement O, comprenant deux ponts, deux rampes à systèmes d’accroches, deux gares, des personnages, un hangar, un passage à niveau entre autres
qui faisait mouche à 2 794 €. (Dans la Gazette Drouot du vendredi 2 février 2024) 
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Émile Claus, « peintre du soleil »

Émile Claus, « peintre du soleil »

En 1900, le luministe belge a signé cette vue de béguinage, conservée dans la même famille depuis trois générations.

Une sensation de chaleur se dégage de ce tableau, où la juxtaposition des coups de pinceau crée des étincelles de soleil sur les feuillages et les troncs. Elles se propagent jusqu’au sol pour y chasser l’ombre. Émile Claus est décidément le maître du luminisme, variante belge de l’impressionnisme, qu’il a découvert à l’occasion de plusieurs séjours à Paris, où il a loué un atelier entre 1889 et 1892. Alors qu’il s’était fait connaître pour le réalisme quasi photographique de son Combat de coqs en Flandre, exposé dans la capitale en 1882, Claus libère son pinceau en découvrant le travail de Monet, dont il étudie la technique et les jeux chromatiques. Il est également influencé par Pissarro, Sisley et Le Sidaner, avec lequel il devient ami. Faisant sien le défi de représenter la lumière, il délaisse les sujets narratifs pour se consacrer aux paysages des Flandres, comme en témoigne cette toile de 1900, montrant un béguinage typique de son pays.
Ce terme désigne un regroupement de maisonnettes accueillant des femmes ou des hommes célibataires ou veufs ayant décidé de vivre en communauté pieuse, selon un concept né à Lièges au XIIe siècle. Le but de l’artiste n’est pas de jouer la carte du pittoresque, maisbien de mettre couleur et lumière en scène. Le même vert anime ainsi les encadrements de fenêtres, les feuilles, la mousse des troncs et l’herbe transparaissant sous les feuilles. Dans un chatoyant contraste rehaussé par le soleil, leurs rousseurs renvoient aux tons en camaïeu de la terre, et à la teinte brique des murs et des toitures.
Quatre ans après ce séduisant exercice de style, Claus est à l’initiative de la création du cercle Vie et lumière. La critique ne tarit pas d’éloges pour le chef de file du luminisme, qui connaît la consécration à cette époque.

DIMANCHE 4 FÉVRIER, SAINT-CLOUD. LE FLOC’H OVV.

Émile Claus (1849-1924), Grands arbres devant un béguinage en pays flamand, huile sur toile signée, datée «Oktober JJ» pour «Octobre 1900», 81 x 117 cm. 
Estimation : 50 000/100 000 €
Dans LA GAZETTE DROUOT N° 4 DU 26 JANVIER 2024
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Nécessaire de voyage

Nécessaire de voyage

Au XIXè siècle, il n’était pas question d’être pris au dépourvu en voyage… En témoigne ce coffret de nécessaire, en palissandre, garni de filets et de bordures en laiton, présenté entre 600 et 800 € à Saint-Cloud, le jeudi 25 (Le Floc’h OVV). Outre un miroir amovible, il contient des accessoires en cristal, vermeil et métal, comptant neuf flacons, une petite casserole, une lampe à huile, un plateau avec deux boîtes, des couverts et un tire-bouchon, mais aussi des ustensiles de couture et de toilette en métal argenté, accompagnés d’une boîte en ébène et nacre sur un second plateau. Un troisième accueille trois brosses aux manches en ébène. Les poinçons vieillard 1er et 2e titre ont été apposés ainsi que le poinçon de moyenne et grosse garantie de Paris pour 1819-1838.
(Dans la Gazette Drouot n°3 du 18 janvier 2023)
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