*Anne-Pierre de MONTESQUIOU-FEZENSAC (1739-1798)... - Lot 354 - Le Floc'h

Lot 354
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*Anne-Pierre de MONTESQUIOU-FEZENSAC (1739-1798)... - Lot 354 - Le Floc'h
*Anne-Pierre de MONTESQUIOU-FEZENSAC (1739-1798) général de la Révolution, il conquit la Savoie et le Comté de Nice. MANUSCRIT en partie autographe, Appel a la Nation, 1795 ; 91 pages in-4, soit 47 pages par un secrétaire avec de nombreuses et importantes corrections et additions autographes, puis 44 pages entièrement autographes. TRES IMPORTANTE ANALYSE DE LA REVOLUTION intitulée Appel à la Nation françoise de tout ce qui a été fait en son nom depuis le 9 aoust 1792, dont nous ne pouvons donner ici qu’un bref aperçu. Montesquiou veut, dans ce mémoire sur la souveraineté populaire, montrer à la Nation, au nom de la liberté, « le piège du Despotisme dans lequel elle s’abime, parce que des mains adroites l’ont couvert de fleurs ; c’est a l’objet de son culte, a la vraie liberté que je veux la ramener pour qu’elle cesse d’en encenser l’ombre ». Il affirme que si la base de toute institution est la volonté des peuples, cette vérité élémentaire a pu être détournée par des hommes ambitieux ou pervers et devenir « le préambule des massacres qu’ordonnaient ROBESPIERRE et MARAT »... Et il se livre à une longue analyse de la Constitution de 1791 et des événements qui découlèrent du 10 août 1792. Pour lui, une des lois les plus importantes était « celle qui fixait les facultés nécessaires pour pouvoir exercer la souveraineté », et qui observait « la conservation du plus précieux des droits nationaux, celui de ne jamais voir une volonté partielle usurper les droits de la volonté générale ». La Constitution de 1791 s’appuyait avec sagesse sur la royauté constitutionnelle, « rempart opposé au despotisme du corps [...] des représentans », et sur la représentation législative, « digue contre les abus du pouvoir royal »... Mais est arrivé le 10 août 1792, et les pouvoirs de l’Assemblée législative « ont été détruits au même instant ou la royauté a cessé d’être libre ». Montesquiou stigmatise la faction jacobine, accuse notamment Chabot et Bazire de conjuration, évoque le
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